Rodrigues, l’arrivée en mode survie

Je vais être honnête : j’ai peur de l’avion. Pas au point de refuser d’embarquer, mais disons que chaque turbulence me rappelle que je ne suis qu’une pauvre mortelle suspendue à plusieurs kilomètres du sol.

Alors imagine ma tête quand, arrivée à l’aéroport, je vois… un petit avion avec des hélices. Des hélices. Comme dans les vieux films. Comme si j’allais partir en mission dans les années 50. Sensation pas ouf !

Bon, au final, le vol est super court et tout se passe bien… jusqu’à l’atterrissage. Là, le pilote a littéralement jeté l’avion sur la piste. Pas posé. Jeté. Mais bon, je suis en un seul morceau et Rodrigues est sous mes pieds. Bienvenue dans ma nouvelle aventure.

Les premiers jours : galère en mode exploration 🔍

Dès que j’ai posé les pieds ici, j’ai compris que s’installer à Rodrigues, c’est un sport de haut niveau. Pourquoi ? Parce que tout est à découvrir, mais personne ne te donne la carte au trésor.

J’avais sous-estimé le choc logistique. En quittant Paris pour Maurice, je m’attendais à une transition brutale… mais non, Maurice est super accessible. La communauté d’expats m’a accueillie à bras ouverts, et tout était simple.

Naïvement, je pensais que Rodrigues serait pareil. Spoiler : pas du tout. Ici, j’étais la seule VIE de l’île, et je ne connaissais absolument personne. Et en plus, je me suis rendue compte d’un truc :

Je suis une introvertie avec les inconnus et une extravertie avec mes amis. Oui, c’est possible.

Donc, même en croisant plein de nouvelles personnes, j’ai mis du temps à m’ouvrir. C’était une sensation bizarre, un peu comme si j’étais seule au monde… et franchement, c’était pas kiffant.

Après deux semaines de galère, j’ai enfin trouvé un appart et commencé à me poser. Ouf.

Deux mois plus tard : Rodrigues, un autre rythme ⏳

Maintenant que j’ai un peu de recul, je commence à tomber sous le charme de cette île. 

Ici, le temps a une autre valeur. Les journées commencent tôt, et à 16h, tout est fermé. Genre, vraiment tout. Les gens rentrent chez eux, et l’île retrouve son calme. C’est déstabilisant au début, mais en fait… ça a du sens.

Les Rodriguais sont hyper chaleureux, toujours prêts à aider, et j’apprends à apprécier ce mode de vie plus lent.

À travers ce blog, je vais vous partager tout ça : les découvertes, les rencontres, les galères, les petites victoires. Le projet qui m’amène ici me tient à cœur et vise à améliorer le quotidien des habitants. Alors j’espère que ce blog sera l’occasion pour chacun de nous de questionner notre rapport à notre environnement et de découvrir  comment sur une île de 40 000 habitants, les jours s’écoulent. 

Alors, prêts à embarquer dans cette aventure avec moi ? 🚀🏝️