J’ai soufflé mes 28 bougies à plus de 10 000 km de chez moi, sur cette petite île perdue dans l’océan Indien : Rodrigues. Pour ce premier anniversaire loin des miens, je voulais marquer le coup, faire les choses en grand… ou du moins, essayer.

Après une bonne heure à arpenter les rues de Port Mathurin à la recherche d’une boulangerie pour dénicher un gâteau (spoiler : mission échouée), j’ai décidé de changer de plan. Direction l’Est de l’île, vers ma plage préférée : Saint François, à deux pas de Pointe Cotton.

Pour être honnête, le moral n’était pas au beau fixe ce jour-là. La solitude, ce drôle de compagnon, commençait à se faire sentir. Mais comme ce blog était déjà en gestation, je me suis motivée : caméra en main, j’ai vloggé ma journée. Une expérience finalement très fun, et le résultat est désormais disponible sur mes réseaux sociaux !

Après un petit stop dans le café d’un hôtel à Pointe Cotton pour me remettre de ma quête infructueuse de gâteau, je me suis posée sur le sable blanc de Saint François, avec tout mon attirail de snorkeling… que je n’ai finalement même pas utilisé. Parfois, juste contempler l’océan suffit. Ce jour-là, mon remède contre la solitude a été simple : capturer la beauté du moment en vidéo.

Une matinée paisible face au lagon, puis direction Basiano Snack pour déguster un incontournable de Rodrigues : le poulpe, évidemment !

L’après-midi, je dois avouer que je ne savais plus trop quoi faire. Soyez indulgents, c’était mon tout premier week-end ici, et découvrir une île inconnue en solo, ce n’est pas toujours évident. J’ai feuilleté mon guide Petit Futé et repéré un événement dominical au Cocotiers Night Club de Port Mathurin. Curieuse, je m’y rends en milieu d’après-midi.

Surprise en arrivant : l’ambiance était loin de ce à quoi je m’attendais. La piste était occupée par des danseurs d’expérience, âgés de 50 à 80 ans, profitant d’une après-midi animée. Un décalage qui m’a d’abord laissée un peu hésitante, mais je ne voulais pas filer tout de suite. Alors j’ai commandé un verre, pris place, et laissé l’ambiance chaleureuse opérer.

Quelques échanges avec des dames adorables, des sourires, des questions sur mon arrivée à Rodrigues… Finalement, ce moment imprévu s’est révélé plein de charme. Au bout de 30 minutes, je suis repartie, fière d’avoir osé sortir de ma zone de confort.

Ce premier week-end à Rodrigues n’a peut-être pas été parfait, mais il restera gravé. C’était aussi la première prise de conscience : l’aventure de l’expatriation est belle, mais elle vient avec ses défis.

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